ESUP Business School

L'ESUP est une école supérieure de commerce et de management formant plus de 2000 étudiants en France. Les campus ESUP sont accessibles post-bac et dispenses des BTS (Bac+2), Bachelor (Bac+3) et Mastère (Bac+5).

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Les frais de scolarité en études supérieures en France

Arriver à boucler ses fins de mois lorsque l’on est un étudiant ressemble bien souvent à un casse-tête pour ceux qui n’habitent plus chez leurs parents. Pour la majorité des élèves suivant un cursus dans le supérieur, les frais de scolarité en est la principale raison. Si beaucoup de préjugés existent à propos de l’éducation, nous verrons que ce marché en pleine mutation n’est pas aussi explicite et transparent qu’il peut le sembler à première vue.

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Faire le choix d’étudier en France rime pour beaucoup avec facilité d’accès à un grand nombre de formations différentes. Cette réputation d’accessibilité est en grande partie due au faible montant des droits d’inscription dans les établissements publics, eux-mêmes dus à la prise en charge de l’état d’une grande partie de ces coûts. En réalité, le coût moyen pour l’état de chaque étudiant inscrit dans le supérieur avoisine les 14.000€ par an. Un chiffre qui à première vue ne contribue pas à inverser la tendance quant à la perception de la différence de prix entre une scolarité dans le domaine public et le domaine privé.

Et pourtant ce chiffre est loin d’être anodin si on le multiplie par la durée moyenne des études en France qui est de 4 ans. L’état qui assure 80% des frais de scolarité publiques, assume donc en très grande partie les 55 000€ que représente ces scolarités. En gardant en tête que l’état est financé en grande partie par les contribuables, il devient difficile de continuer à parler de “gratuité” pour qualifier l’éducation publique. En comparaison, la plupart des formations en écoles privés, dont celles de l’ESUP ne représentent pas plus de 7000€ à l’année. 

Un étudiant souhaitant suivre un parcours en France n’a que l’embarras du choix quant aux options de sa poursuite d’études. Ce choix grandissant est en grande partie dû à la proportion que prend l’enseignement privé depuis deux bonnes dizaines d’années. Pour l’année 2018-2019, 20% des effectifs du supérieur sont inscrits dans un organisme de formation privé, un taux qui a doublé depuis 1998, là où celui du public sur la même période n’a augmenté que de 14%. Cette proportion serait elle-même une des conséquences du manque de réactivité de l’enseignement public pour certains secteurs d’activités. En effet, les écoles privées répondent bien souvent à une demande grandissante pour certains domaines d’enseignement mal ou peu représentés par le domaine public. Les secteurs d’activités du numérique ou du tourisme se retrouveraient rapidement en sous-effectif s’ils ne devaient compter que sur l’enseignement public pour leur fournir des jeunes talents.

Dans ce contexte d’ouverture du marché de l’éducation, les écoles privées comme l’ESUP mettent tout en œuvre pour recruter les professeurs et intervenants les plus qualifiés dans leur domaine, et donc les plus onéreux, ce qui induit des coûts plus élevés à supporter. L’ESUP a également à coeur de fournir un environnement de travail moderne et adéquat à ces élèves. Ces différences en terme d’environnement de travail avec les établissements publics se remarquent par la mise à disposition d’ordinateurs modernes apportant un réel confort pour les étudiants, mais également par la mise à disposition de salles de détente avec baby-foot ou l’organisation de certains événements étudiants comme des galas. Grâce à la réactivité du secteur privé, les formations dispensées y sont souvent bien plus professionnalisantes que beaucoup d’autres cursus dans le public, il s’agit donc d’un investissement qui n’est pas réalisé à perte.

La diversité des enseignements, de ses infrastructures, du matériel mis à disposition des élèves et des moyens employés afin de suivre individuellement les élèves qui sont souvent encadrés dans des classes de tailles réduites expliquent donc le coût des frais de scolarité dans l’enseignement privé. Coût qui, comme nous l’avons vu se situe en en deçà de ceux du domaine public, ce qui peut sembler relativement paradoxal une fois cette liste d’avantages en tête.

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L’état propose depuis quelques années des prêts étudiants garantis sans devoir fournir à la banque de caution ou de preuve de revenus. Également, impossible de parler des frais de scolarité sans parler de l’alternance, c’est le choix privilégié des élèves suivant des formations dans un organisme privé sans avoir à payer de frais de scolarité. En effet, dans ce cas de figure, les frais sont pris en charge directement par votre employeur. Si vous souhaitez en savoir plus sur ce dispositif nous en parlons plus en détail dans un de nos articles dédiés à l’apprentissage !

Le système d’éducation supérieure français est en pleine mutation, une mutation qui se calque sur le modèle anglo-saxon déjà bien répandu dans les pays occidentaux et qui a su faire ses preuves. Ce modèle a pour principal objectif de suivre au plus près l’évolution des attentes des employeurs et vise donc en priorité l’employabilité, une priorité qui est généralement partagée par nos élèves et leurs familles.

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